Publié le :
07/10/2018 16:13:02
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Actualités
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Dans la foulée des Championnats du monde de Judo, se tenait le 9e Open international de Karaté de Bakou. Rafaël Aghayev, l’enfant du pays, ne combattait pas. Mais il n’est pas pour autant venu en touriste. Le quintuple champion du monde, toujours très disponible, a brillé par sa gentillesse et a battu son record d’autographes et de selfies avec la jeunesse azerbaïdjanaise.
C’est une star ! A Tokyo, à Berlin, à Paris… Le schéma se reproduit. Il ne peut guère faire un mètre sans signer d’autographes ou se faire prendre en photo pour immortaliser l’instant. Alors, imaginez chez lui, à Bakou… A fortiori lors d’un tournoi de Karaté….
En l’occurrence, c’était le 9e Open de Bakou, qui se déroulait le week-end dernier au « Sports Hall », en plein centre de la capitale de l’Azerbaïdjan, au bord de la Mer Caspienne. 850 karatékas, des minimes aux vétérans, se sont retrouvés pour fêter le 40e anniversaire du Karaté en Union Soviétique, donc en Azerbaïdjan. Venus de 14 pays et des clubs de toutes les régions de la nation, les combattants avaient deux motivations : gagner et rencontrer l’enfant chéri du Karaté azerbaïdjanais, leur star, leur modèle, leur exemple. Même quand il ne combat pas, les regards sont tournés vers lui.
Autant dire que Rafaël Aghayev n’a pas chômé. Même quand il s’est éclipsé pour rencontrer un autre grand champion de son pays, le Judoka Hidayet Heydarov, tout frais médaillé de bronze aux Championnats du monde. Adidas, qui organisait cette rencontre au sommet (vidéos à venir), s’était écarté de la foule, trouvé un endroit calme sur l’une des terrasses du gymnase. Mais les enfants ont vite débusqué les champions. Puis le mot est passé. Trop tard pour certains. « Il n’est plus là Rafaël ? », se désolaient les derniers informés.
Ils ont vite retrouvé le sourire quand ils l’ont à nouveau vu à l’intérieur du gymnase. Car Rafaël Aghayev n’est pas venu une heure ou deux, juste pour la bonne conscience. Il était présent quasiment en continu les trois jours durant. Le quintuple champion du monde a voulu rendre ce qu’on lui a donné.
Toujours avec autant de bonhommie et de simplicité, la star mondiale du Karaté se prête au jeu, ne disant jamais non. Il fait rêver la jeunesse azerbaïdjanaise et lui espère que tous ces mômes sortent de leur ordinaire grâce au Karaté, comme lui. A voir briller les yeux de ces enfants, il a déjà gagné son pari : susciter le rêve et certainement des vocations. Parmi tous ces enfants, peut-être se trouvait un nouveau Rafaël Aghayev ?