Publié le :
07/11/2018 16:53:34
Catégories :
Actualités
, Karate
Il s’est fait discret en 2018, préférant l’ombre des salles d’entraînement à la lumière des compétitions. Cinq tournois seulement, ponctués par une victoire au Karate 1 d’Istanbul, une finale aux Jeux d’Asie et une 3e place à Berlin (-60 kg). Pour quelles raisons ? Pour être prêt le jour J. Et l’heure est venue pour le double champion du monde (2012, 2016) et double champion d’Asie (2015, 2017). L’Iranien Amir Mehdizadeh est au pic de sa forme…
Par Ludovic Mauchien
Comment te sens-tu à l’approche de ces Championnats du monde (6-11 novembre) ?
La saison a vraiment été difficile. Il y avait une compétition tous les mois et, à chaque fois, je devais perdre du poids. Je devais conserver mon corps en bonne forme physique. Mais j’ai un grand objectif : les Jeux olympiques. Cela vaut la peine de supporter des conditions difficiles.
Es-tu satisfait de ta préparation ?
Oui, je pense avoir fait une très bonne préparation jusqu'à maintenant. Le Championnat du monde est plus important que n'importe quel autre tournoi pour tout le monde et, bien sûr, pour moi aussi. En fait, dans mon pays, nous sommes en camp d’entraînement avec l’équipe nationale environ 8 mois par an. Je choisis mes compétitions et, ensuite, je m’entraîne du mieux que je peux. Entre les compétitions, j’entretiens ma condition physique mais un sportif professionnel ne peut pas toujours être à son pic de forme.
Quel est ton objectif principal aux Mondiaux : obtenir des points pour les Jeux olympiques ou devenir champion du monde pour la 3e fois ?
En fait, les deux ! Parce que si je veux me qualifier pour les Jeux olympiques, j'ai besoin de beaucoup de points et le Championnat du monde est le meilleur moyen d’en obtenir. Mais, bien sûr, mon objectif est d’être une 3e fois champion du monde. Je suis fin prêt et je suis vraiment excité. Je suis très impatient d’y être.
Quel titre préfères-tu, le premier à Paris (2012) ou le deuxième à Linz (2016) ?
C’est une question difficile. En fait, j’adore celui de Paris. C’était ma première participation et je remporte la médaille d’or ! C’était vraiment, vraiment un résultat fou. Mais j’aime aussi Linz parce qu’on peut être champion du monde une fois, mais c’est plus difficile de l’être une 2e fois. Je l’ai réalisé à Linz. Pour moi, c’est incroyable.