Karaté 17e Open d’Italie Adidas C’est ce week-end

Publié le : 01/04/2016 13:55:10
Catégories : Actualités , Karate

Karaté 17e Open d’Italie Adidas C’est ce week-end

La “Festa Nazionale” du Karaté

1500 participants de tous âges, engagés en Kata ou en Kumite, et même dans les deux. L’Italie du Nord rejoint celle du Sud pour l’événement central de la famille du « Karate italiano ». En guest star, la championne du monde en titre, Sara Cardin, membre de la Team Adidas, signera des autographes. Le lieu ? Riccione, une agréable station balnéaire sise au bord de la Mer Adriatique. Emilio Apiana, le représentant d’Adidas en Italie et maître d’œuvre du 17e Open d’Italie Adidas, nous en dit plus.

Par Ludovic Mauchien

 

Mêler l’utile à l’agréable est une philosophie et un savoir-faire qui s’entretient… Dans l’esprit des organisateurs de l’Open d’Italie Adidas, c’est même une obligation. D’ordinaire disputée à Milan, cette 17e édition a été délocalisée à Riccione, village du bord de mer, plus proche du centre de l’Italie.

Les familles des 1500 karatékas engagés (à partir de 14 ans) peuvent ainsi passer un week-end sympa aux abords de la plage. Cet Open, c’est autant le rendez-vous annuel de la famille du Karaté italien, où échanges et rencontres sont légion, que l’occasion de se faire remarquer sur le tatami. Emilio Apiana, le représentant Adidas en Italie, nous dit tout.

 

Quel est le concept de l’Open d’Italie Adidas ?

C’est le grand-rendez annuel du Karaté en Italie. C’est « l’Open d’Italie ». Il se dispute dans une bonne ambiance. Tout le monde se rencontre. On a plus d’inscrits qu’aux qualifications du championnat d’Italie. Ils viennent à l’Open tout autant pour s’amuser que pour gagner. Cela dépend quand même de leur niveau. Les clubs viennent de toute l’Italie. C’est un vrai succès.

 

Comment l’expliquez-vous ?

Comprendre le succès de l’Open, c’est comprendre la joie des passionnés, des Karatékas, d’être tous ensemble une fois par an, de se rencontrer, de se mesurer… Des entraîneurs nationaux se déplacent. L’Open est un moment de fête tout en étant un examen, surtout pour les athlètes d’un certain niveau. Je pense que c’est l’esprit correct à avoir dans le sport : rester ouvert aux ambitions et aux envies de chacun.

 

1500 inscrits, cela ne doit pas être forcément simple à gérer ?

Cela représente beaucoup de travail mais sous sommes prêts. Nous avons 10 tatamis pour accueillir les compétiteurs. Les inscriptions ont très bien marché. On n’attendait pas autant de monde. Nous avons 1500 inscrits mais 1900 engagés en tout car certains doublent les catégories, combat et kata, juniors et seniors. 900 hommes, 600 femmes. C’est bien. On constate que le Karaté n’est pas seulement réservé aux hommes. Certaines années, il y avait 300 combattants étrangers mais, cette année, la grande majorité des personnes vient d’Italie. Aujourd’hui, il y a les Opens de la Premier League. Sait-on jamais... La Fédération attend la décision du Comité olympique italien. Cela coûte cher.

 

L’Open d’Italie pourrait devenir une étape de la Premier League ?

Nous n’en sommes pas là. Personnellement, je trouve que 1500 engagés, c’est assez de monde. On peut décider d’essayer quelque chose avec 2 500-3 000 athlètes. Si on ajoute les enfants de 6 à 14 ans, on double le nombre de participants. Il représente la majorité des licenciés à la fédé. Mais l’organisation sera différente : il faudra une plus grande salle, 12 à 14 tatamis, des juges et des arbitres supplémentaires. Il faudra surtout garder ce service de qualité que l’on propose aux gens.

 

Quel rôle tient Adidas dans cet Open ?

Adidas est encore une fois au cœur d’un événement important dans le Karaté. On fait toute l’organisation. La fédération s’occupe des juges-arbitres. Nous, on fait tout le reste, la logistique : l’inscription, la salle… Adidas est au centre de l’organisation.

 

 

Tournoi visible sur : www.sportdata.org/karate

 

 

 

Partager ce contenu

PayPal