Publié le :
21/09/2018 11:59:42
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En avril dernier, à Tel Aviv, il devenait champion d’Europe devant son public et était fêté comme un héros. Champion d’Europe en -73 kg en 2015, Sagi Muki s’offrait un 2e titre continental en -81 kg en dominant le Belge Chouchi en finale. A Bakou (20-27 septembre), l’Israélien, 26 ans, va disputer ses 1ers Championnats du monde dans sa nouvelle catégorie. Avec toujours autant d’ambition.
Par Ludovic Mauchien
Ce 2e titre européen remporté à Tel-Aviv en avril dernier a-t-il changé quelque chose dans ton esprit, dans ton approche mentale ? Et dans ta vie ?
Oui, cela a renforcé la confiance que j’aie en moi dans cette nouvelle catégorie des 81 kilogrammes. Sinon, dans ma vie, la seule différence, c’est la plus grande exposition médiatique que j’ai vécue dans la foulée de mon titre. Il est vrai que la compétition s’est déroulée dans mon pays natal et cela a fait beaucoup de bruit, même parmi les personnes qui ne suivent pas régulièrement le judo. À part ça, mon emploi du temps quotidien est resté le même.
Est-ce que l’entraînement te semble plus facile depuis ?
Les séances d’entraînement sont restées les mêmes. Le résultat de chacune dépend uniquement de vous et de la quantité d’efforts que vous y mettez. Les résultats sont évidemment une conséquence directe de nos choix et de nos efforts.
Quel sentiment prédomine : la satisfaction de l’avoir fait ou le désir de le refaire ?
Un athlète n’est pas seulement jugé sur sa capacité à atteindre le sommet mais aussi par sa capacité à y rester. C’est donc un grand défi pour moi et je suis très motivé pour remporter le titre de champion d’Europe autant de fois que possible.
Qu’as-tu fait depuis fin avril ? As-tu pris des vacances ?
Peu. J’ai juste pris une semaine avant de retourner à l’entraînement.
Comment s’est déroulée ta préparation à ces Mondiaux ? Es-tu satisfait ?
La préparation s’est parfaitement bien déroulée. Nous avons terminé par le camp d’entraînement au Japon. Nos regards sont actuellement tournés vers notre nouvelle cible : les Championnats du monde à Bakou.
A Tel-Aviv, après ton titre, tu me disais que tu n’étais « pas encore au top physiquement parce que tu venais juste de commencer une nouvelle catégorie ». L’es-tu désormais avant ces Mondiaux ?
Personnellement, j’estime que je deviens de plus en plus fort jour après jour dans ma nouvelle catégorie. J’ai encore beaucoup à progresser, mais j’ai l’impression de pouvoir battre n’importe qui à n’importe quel moment.
Qu’espères-tu de ces Championnats du monde ? Quelles sont tes ambitions ?
J’espère, qu’une fois sur le tatami, j’arriverais à exprimer ma technique et mon fighting spirit.