Publié le :
07/02/2018 13:13:22
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Actualités
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Le lieu change de nom, le tournoi d’appellation mais « Bercy » reste la maison d’Audrey Tcheuméo. Cinq podiums dont trois victoires, la première en 2011, la dernière en 2017. C’est donc en tenante du titre et avec un genou retrouvé que la championne du monde 2011 et quadruple championne d’Europe se présente devant son public pour ce Grand Slam de Paris. Prêts pour une bonne Vibe ?
Par Ludovic Mauchien
Depuis son quart de finale mondial disputé et perdu sur une jambe face à la Brésilienne Aguiar, elle s’est refait une santé. 3e au Grand Slam de Tokyo début décembre, seulement dominée en ½ finale par la championne d’Asie, la Japonaise Hanada, Audrey Tcheuméo (-78 kg) entrevoit la lumière. Elle compte bien briller de mille feux sous la rampe de l’AccorHôtels Arena.
Quelles sont les nouvelles de ton genou ?
Ça va. Je suis en train de remonter la pente suite à ma blessure. Avant de partir à Budapest, je me suis arraché le ligament latéral interne. Ça fait mal ! Aux Mondiaux, j’ai combattu strappée… J’ai tout fait pour continuer mais ce n’est pas passé. J’avais trop mal. Et, depuis le mois d’août, mon genou droit m’a fortement dérangée.
Cela ne t’a pas empêché de faire une 3e place à Tokyo en décembre…!
J’étais un peu handicapée, mais bon… A Paris, je pense que ce sera différent. J’ai fait pas mal de prépa physique. On verra bien comment cela va se passer mais je n’ai plus mal. Enfin, j’aurais toujours mal jusqu’à la fin de ma carrière. Je fais avec.
As-tu digéré tes Mondiaux de Budapest ?
Les Mondiaux, je ne vais jamais les digérer. Je suis une compétitrice ! Mais il faut passer à autre chose. Une nouvelle vie a commencé. Il faut tout oublier et repartir de zéro, sur de bonnes bases.
Quelles sont tes ambitions sur le Grand Slam à Paris ?
Franchement, je viens avant tout pour me faire plaisir. Je viens pour retrouver mon public. Ils vont me mettre en confiance. Il y aura ma famille aussi. Je serai dans une bonne « vibe » et j’espère que cela va payer.
Mais, Paris est une étape de préparation. C’est beau de gagner à Bercy mais ce n’est pas une fin en soi. L’année dernière, j’ai gagné et, après, je ne fais rien aux championnats du monde. Je préfère relativiser.
La seule chose qui te fait rêver, ce sont les Jeux ?
Les JO me font rêver, bien sûr, mais les Championnats du monde aussi. Franchement, j’aimerais bien de nouveau toucher l’or (elle rit). C’est l’objectif de cette année.