Publié le :
28/01/2017 18:27:12
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Actualités
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La championne du monde (-55 kg), Emilie Thouy, a de nouveau versé une larme, mais, contrairement à Linz, celles-ci n’était pas des larmes de bonheur mais de déception. La Française s’est inclinée dès le 1er tour contre la Kazakh Serikova (2-1).
Par Ludovic Mauchien
J’ai vraiment pris ce tournoi comme une compétition de reprise, dans le sens où j’ai eu pas mal de changements. Ma situation professionnelle a évolué. J’ai réussi mon professorat de sport en novembre et j’ai été affectée à Caen début janvier. Et, là-bas, il n y’a pas de structure d’entraînement. Forcément, il y a une nouvelle organisation. C’est tout nouveau. Je n’ai pas pu m’entraîner.
Non, forcément, quand tu perds au 1er tour comme ça, ce n’est pas évident. J’étais surtout énervée contre moi-même. Je connais les raisons pour lesquelles je n’ai pas été performante. J’ai été vraiment nulle. Je n’étais pas à mon niveau. Maintenant, je sais ce qu’il me reste à faire. Il va falloir travailler dur, souffrir à nouveau à l’entraînement comme d’habitude.
Une semaine après, j’avais mon concours. Je n’ai pas eu le temps de savourer mon titre. Je suis passée à autre chose directement, à savoir mon domaine professionnel. Réussir dans le domaine pro comme le domaine sportif était tout autant important à mes yeux.
J’ai eu le temps de me relâcher, de profiter de ma famille, de mes proches, de mes amis. Cela m’a fait du bien de couper avec cet environnement qui oppresse un peu l’athlète. Cela m’a permis de me ressourcer, d’évacuer un peu ce stress omniprésent tout au long de la saison.
Bien évidemment, il y aura des Opens mais mon objectif majeur, c’est la compétition de référence, à savoir les Championnats d’Europe. Il y a aussi les Jeux Mondiaux (en juillet en Pologne).