Publié le :
30/08/2017 23:00:44
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Sumiya Dorjsuren a mis fin à l’hégémonie japonaise lors de ces Mondiaux de Budapest (28 août-3 septembre). C’est le grand fait du jour. En dominant, après… 13 minutes de combat (!), la Japonaise Yoshida en finale des -57 kg, la Mongole s’octroie son 1er titre de championne du monde.
Mais le Japon n’est pas en reste. Chez les hommes (-73 kg), Soichi Hashimoto poursuit la moisson japonaise en apportant un 5e titre à son pays grâce à sa victoire sur l’Azerbaïdjanais Rustam Ojurov. Les faits marquants.
Par Ludovic Mauchien
Dorjsuren au bout du suspense.
12 minutes 55 secondes ! C’est le temps qu’il aura fallu pour que la Mongole Sumiya Dorjsuren, 26 ans, vice-championne olympique en 2016 et 3e des Mondiaux 2015, et la Japonaise Tsukasa Yoshida, 21 ans, championne d’Asie en 2017, se départagent en finale des -57 kg. Dans un combat ultra serré, où aucune des deux combattantes ne parvenaient à imposer son Judo, c’est finalement sur Makikomi que la Mongole, qui paraissait pourtant à bout de force, finit par surprendre la Nippone pour s’emparer du titre en -57 kg.
Hashimoto de justesse.
Le Japonais Soichi Hashimoto s’est imposé sur le fil en finale des -73 kg face à l’Azerbaïdjanais Rustam Orujov, pourtant dominateur durant le combat. Mais le Nippon, 26 ans, champion d’Asie 2016 (3e en 2015), invaincu depuis décembre 2015 (soit 27 combats avant ces Mondiaux), a su saisir l’opportunité sur Ta Otoshi en bordure de tatami, ce qui déclencha l’ire du public. Rustam Orujov, 25 ans, vice-champion olympique et champion d’Europe en 2016 (3e en 2017), peut se mordre les doigts. Avec cette nouvelle médaille d’or, le Japon remporte sa 5e médaille d’or (sur 6 possible) à Budapest.
An Changrim en bronze.
Il était venu pour l’or. Il a eu du mal à se contenter du bronze, pleurant de déception à chaudes larmes. Pourtant, le Coréen, 23 ans, déjà 3e il y a deux ans, champion d’Asie 2015 et 2017, n’a pas à rougir car il la mérite, cette breloque. Dominé par l’Azerbaïdjanais Orujov en ½ finale, il a été au bout de ses forces contre le Géorgien double médaillé olympique, Lasha Shavdatuashvili, pour lui passer un balayage au bout de 3 minutes en Golden Score. Ce dernier pleurait lui aussi à chaudes larmes car il a été l’auteur d’un parcours exemplaire qui aurait mérité mieux. An Changrim, avec cette médaille, ouvre le compteur de la Corée. De son côté, l’Azerbaïdjnais Heydarov (20 ans), champion d’Europe 2017, a dû s’incliner face à Ganbaatar dans sa quête du bronze. Le Mongol apporte ainsi une 4e médaille à son pays.
La France ouvre son compteur.
Merci Hélène Receveaux ! A 26 ans, la Française remporte la médaille de bronze (-57 kg), sa 2e médaille internationale après sa 3e place aux Championnats d’Europe au printemps. Dominatrice de l’Espagnole Equisoain (Ippon sur o-uchi-gari), de la Coréenne Ji (Ippon sur étranglement) et de l’Anglaise Smythe-Davis (Waza), Hélène Receveaux tombait sur un os en ½ finale, la Japonaise Yoshida, championne d’Asie en titre (Ippon sur immobilisation). Loin de sortir de sa compétition, la Française revenait hyper concentrée pour s’imposer en patronne face à la Portugaise Monteiro, quintuple médaillée mondiale (4 argent, 1 bronze). Rapidement, elle scorait un waza-ari grâce à De Ashi Baraï.
Les podiums du jour
-73 kg
-57 kg