Apollo Boxing Night le 2 juin à Paris « Le Punisher » vs « défouassapasse »

Publié le : 30/05/2016 12:33:40
Catégories : Actualités , Boxe

Apollo Boxing Night le 2 juin à Paris  « Le Punisher » vs « défouassapasse »

Elles sont assistante de direction ou coordinatrice des programmes. Ils sont courtier, graphiste ou encore électricien. Ils pratiquent tous la boxe en loisirs. Le 2 juin, au Cabaret Sauvage à Paris, après 2 mois de sélection, ils seront 16 à vivre une expérience unique : s’affronter « pour de vrai », sur un ring, devant des centaines de spectateurs. C’est l’Apollo Boxing Night !

Par Ludovic Mauchien

 

Michaël « Boum Boum » Nguyen, Vanessa « Bagheera » Girardin, Octave « Le Punisher » Donnini, Marc « défouassapasse » Mantelin, Karim « Marvelous » Douiri… On vous le dit tout de go : inutile de chercher leurs références dans les annales de la Boxe. Ils n’en ont pas ! Et pour cause… Tous ces braves et vaillants guerriers, 16 en tout, vont monter pour la 1ère fois sur un ring le 2 juin prochain au Cabaret Sauvage (Paris).

Ils ont entre 19 et 39 ans. Ils pratiquent par pur loisir depuis maximum 4 ans. Certains ont commencé la Boxe il y a seulement quelques mois. Ils n’ont jamais pensé monter sur un ring un jour. Mais ils l’ont rêvé. L’Apollo l’a fait !

L’Apollo, c’est l’œuvre de deux frères, Sébastien Bourne-Madelenat, 41 ans, et Stéphane Madelenat, 35 ans, et de leur cousin, Benjamin Benmoyal, 33 ans (10 ans d’équipe de France de Boxe française). Le concept ? Proposer des cours en comité restreint (maximum 8 personnes). C’est l’Apollo Boxing Club créé en 2010.

« De la même façon que nous avons créé ce club pour nous, on a lancé les Boxing Nights parce qu’on voulait, mon frère et moi, monter sur le ring », raconte Stéphane Madelenat. « C’est en déconnant que l’on s’est dit : pourquoi pas organiser une soirée dans des conditions professionnelles ? ». Banco !

 

« A un moment, on ne fait pas trop le malin ! »…

 

La 1ère édition, en 2014, se déroule devant 650 personnes à la Machine du Moulin Rouge (ex Loco). Le coup d’essai est un coup de maître. Une 2e édition est mise sur pied en 2015 au Cabaret Sauvage. « L’idée est de montrer que combattre sur un ring est à la fois ordinaire et extraordinaire. Tous les candidats pratiquent généralement pour se maintenir en forme. Pour l’avoir vécu en 2014, arriver tout seul avec la musique, les projecteurs, son petit short, à moitié à poil devant ses potes… Il y a un moment où l’on ne fait pas trop le malin ! », rigole-t-il.

« Il faut imaginer qu’ils n’ont pas l’habitude de connaître ce type d’émotions, d’apparaître devant un public… C’est vraiment engageant. Ils vivent un truc de l’ordre de l’émotion d’une vie. L’an passé, par exemple, un mec nous a dit : « vous ne le direz pas à ma femme mais c’était plus fort que mon mariage ! ». Il y avait aussi cette nana qui, 5 minutes avant de monter, craque et se met à pleurer. La pression qui montait… Elle y est allée et elle est ensuite tombée dans nos bras en nous disant qu’elle avait vécu un truc exceptionnel ».

 

« Une fiesta avant d’être un événement sportif »

 

Cette année, 30 candidats se sont positionnés. Après deux mois de sélection, ponctués d’entraînements collectifs bimensuels, le verdict est tombé. 16 d’entre eux vont avoir la chance de connaître les émotions de se livrer sur un ring devant plusieurs centaines de spectateurs. « Les critères de sélections sont multiples et variés », explique Stéphane Madelenat, « au-delà du poids et de la taille, on regarde l’ancienneté, son expérience, sa niaque, sa technique, sa capacité à se maîtriser, sa progression, son réseau social aussi. Cela fait partie du jeu ».

Les combats se déroulent en 3X2, à la touche, dans les règles de la boxe éducative. « L’idée est qu’il n’y ait pas de KO. Il n’y aurait aucun intérêt à voir un combat de rue entre ces gens qui ont un niveau technique en construction. C’est une fiesta avant d’être un événement sportif ». Pour un éventuel KO, il faudra attendre les 2 combats professionnels programmés. « C’est intéressant de mélanger les univers. 90% des gens dans la salle n’ont jamais vu de boxe de leur vie. Tout le monde peut se prendre pour Musclor ou Superman. Mais voir un combat en live, cela fait redescendre sur terre ! C’est impressionnant : les coups, la sueur qui gicle, les bruits, l’intensité, la vitesse... Ce sont des choses que la télé ne rend pas forcément ». Le 2 juin, ce ne sera pas du virtuel…

 

 

 

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