Paris Grand Slam Judo : Poids lourds

Publié le : 10/02/2016 15:38:18
Catégories : Actualités

La vie sans Teddy

 

Quand le chat n’est pas là, les souris dansent. A moins que ce ne soit les éléphants. En l’absence du boss, qui en a profité chez les lourds ? La vie sans Teddy à Paris, cela donne ça…

 Par Ludovic Mauchien

 

Un seul être vous manque et tout peut paraître dépeuplé. A Bercy, pardon, l’AccordHotels Arena, les quelques places vides auraient certainement été comblées si l’octuple champion du monde, Mister Teddy Riner, était engagé.

A défaut, cela a comblé l’adversité, à commencer par le champion du monde des Universités, le jeune Japonais Hisayoshi Harasawa (23 ans, 123 kg). Invaincu depuis 23 combats, vainqueur de 3 Grand Slam en 2015, le petit dernier de la classe nippone ne s’est pas fait prier pour s’imposer, battant successivement le tombeur de Riner à Pékin, l’Ouzbek Tangriev, (Ippon), le Marocain Malki, le Néerlandais Roy Meyer, le Géorgien Matiashvili et, en finale, l’Israélien Or Sasson (décision).

Par là-même, il fait la nique à son aîné, le double vice-champion du monde Ryu Shichinohe (2014, 2015) et pour l’instant, n°1 japonais, seulement 5e à Paris. « L’ancien » (28 ans) a été dominé en ½ finale par Sasson, 2e de l’Euro 2015, puis par le surprenant Roy Meyer en repêchages, qui terminera 3e.

Le Brésilien David Moura, champion Panaméricain en titre, vainqueur du Coréen Sung-Min Kim au 2e tour, réalise un joli parcours en s’octroyant le bronze.

Mais, en l’absence de Teddy Riner, ainsi que celle du Russe Saidov, c’est bien Hisayoshi Harasawa qui se positionne clairement au-dessus de la mêlée. En gagnant le Grand Slam de Paris, il commence à la perfection son sprint pour la sélection avec Shichinohe, dont le point d’orgue sera le championnat national en avril. A ce rythme-là, Harasawa pourrait bousculer la hiérarchie. Jusqu’où ? Jusqu’à détrôner le champion olympique comme il l’avance ?

 

 

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